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mes coups de gueule (ordre chronologique) ZE COUP DE GUEULE
du 2ème millénaire ! textes écrits et dits en voix-off
Secret Story : dévoilement d'une manipulation ! - le 22/08/2007 Cet été, il m'est arrivé de regarder secret story en fin d'après-midi. Désoeuvrement, fatigue ou curiosité ? Mais je ne savais pas que j'allais y trouver un joli problème de logique... Explication : coup de théâtre lors des dernières nominations pour la finale. 3 candidats sur 5 vont devoir subir le vote du public. Bien sûr 3 ça rapporte plus en SMS et téléphone surtaxé que 2... Ils sont tous les trois ex-aequo. Sachant que l'un des candidats a double vote contre les autres, cela fait que les 3 nominés ex-aequo ont reçu 2 voix chacun de la part de leurs camarades de jeu. Maintenant la démonstration du trucage et de la trahison de l'un au moins des candidats... Pour info j'ai voulu expliquer mon raisonnement sur le forum de TF1. Bizarrement les messages que j'ai postés ne sont jamais parus... Hypothèses de la démonstration (si elles sont fausses le raisonnement tombe, of course !) :
Légende des tableaux :
La preuve en logique : 1er cas : cas ou GABRIEL a deux voix séparées 2 possibilités : pour les trouver je suis parti des votes de Xav et Tat (même vote). 2 hypothèses. La suite se complète logiquement.
Dans ce cas on s'aperçoit que Gabriel truque le vote puisqu'il vote contre les triplées (trahison) ou contre lui-même (tactique de la prod). Autre enseignement : dans tous les cas les triplées ont voté contre Xavier. Bien sûr si les hypothèses sont correctes... 2ème cas : Cas ou Gabriel a un vote unique qui compte double. 3 possibilités dont une (la première) se révelle impossible. pour les trouver je suis parti du vote de Gabriel. 3 hypothèses. La suite se complète logiquement.
Dans ce cas on s'aperçoit aussi que Gabriel a truqué : ou il a voté contre les triplées ou contre lui-même (double voix) Autre enseignement intéressant : dans ce cas Maxime a voté contre Xavier... Dans tous les cas les triplées ont voté contre Xavier ce qui est logique. Bien sûr si les hypothèses sont correctes... Voilà ! C'était ma démonstration. Comme je n'ai pas suivi quotidiennement l'émission, je ne sais si les nominations ont été rendues publiques. Cela m'étonnerait car ce serait se priver d'un joli coup de théâtre. C'est un metteur en scène qui vous le dit. Thierry Cohard
Quand la Star se fait chimpanzé,
forcément les étoiles s'envolent... Zidane voit rouge. Un coup de tête. Il est expulsé. Punition normale à un comportement simiesque inadmissible. Plus on a de notoriété, plus on a de responsabilités. Je vois déjà les gamins demain, dans les cours de sport, frappant de la tête, non pas le ballon, mais "l'ennemi" (et non plus l'adversaire !) qui les aura "traités". Geste de gloire, paraît-il, pardonnable forcément puisque les média-maîtres et même la FIFA ont excusé l'idole... Et le Zizou de s'excuser lui-même, auprès des éducateurs, des enfants, de son public et fond de commerce sans pour autant rien regretter de son geste ! Pire ! Il laisse entendre que si c'était à refaire... Dans un argument de fausse logique qui lui aurait valu une bien mauvaise note (aussi) au bac de philo, il prétend que regretter son geste reviendrait à donner raison au provocateur et à valider ses provocations ! pffft ! Regretter un geste inique en réponse à une provocation déplacée ce serait au moins et a posteriori avoir l'intelligence de reconnaître que ces injures non fondées ne méritaient que du mépris ! Quelle plus belle réponse en effet que de simplement contribuer jusqu'au bout par son talent à la victoire de son équipe, sportivement... Là, trois citations pour occuper le neurone échauffé du nouveau retraité : " Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet " Courteline. " La non-violence ne consiste pas à s’abstenir de tout combat réel, face à la méchanceté. Au contraire, je vois dans la non-violence une forme de lutte plus énergique et plus authentique que la simple loi du talion qui aboutit à multiplier par deux la méchanceté ". Gandhi " Je m’emploie à désamorcer le ressort du conflit en n’offrant aucune résistance d’ordre physique. Mon adversaire doit être tenu en respect par la force de l’âme. Tout d’abord il sera décontenancé, puis il lui faudra bien admettre que cette résistance spirituelle est invincible." Gandhi Ah ! J'oubliais ! De son côté Israël répond par la force et sans aucune mesure aux provocations du Hamas et du Hezbollah. Israël assassine sans jugement ceux qu'elle tient pour responsables de l'enlèvement du soldat Shalit et aujourd'hui de deux de ses soldats au Liban. Alors Israël bombarde Gaza. Alors Israël envahi le Liban. Alors personne ne s'insurge. Je ne vous parle même pas de George Bush, de Guantanamo, d'Abugrahib... Et là aussi on laisse faire. C'est sûr ! Après le coup de tête de la star et à n'importe quel autre niveau, on peut tout se permettre. Puisqu'on s'accorde à l'excuser, à lui pardonner, à lui, à l'idole... Le bon droit du Prince le plus puissant, cela devient forcément le droit lorsque chacun l'encense... Et la Justice bordel ? Eh bien ! on s'assoit dessus... On a la force et l'aura médiatique. L'humanité régresse au bas niveau du singe, son cousin ; mais elle ne se rapproche pas de n'importe quel cousin ! Au lieu de prendre modèle sur le Bonobo, espèce de chimpanzé sympathique, vivant au Congo, qui résout ses débuts de conflits en faisant l'amour avec ses adversaires, l'Humanité prend le chemin du chimpanzé commun pour lequel le combat, la violence, le lynchage et le meurtre sont monnaie courante. Il y a, au bas mot, entre 96 et 99% de points d'identité entre le génome humain et celui du chimpanzé commun... Apparemment ça augmente encore... Pour les Bonobos on n'a pas fait d'études, bien que ce soit aussi de proches cousins de l'homme ! C'est vrai qu'il en reste de moins en moins : 10 à 20 000 seulement, que les braconniers tuent à tour de bras, pour leur chair ou leurs vertus médicinales supposées... (sources WWF) Alors Zizou ! Vos fausses excuses, vos justifications, votre gloire sportive, votre auréole médiatique ne me convainquent pas. Je n'y vois malheureusement qu'une preuve supplémentaire d'une humanité décadente. Une petite goutte de merde en plus dans un vaste océan de bouses. Cela dit, merci pour vos beaux gestes techniques et quoiqu'il en soit : bonne retraite ! P.S. : Bien entendu le coup de tête de Zidane et les coups de force américains ou israéliens ne sont pas comparables. Ils ne sont pas du tout sur le même plan. Ils n'ont absolument pas le même retentissement... QUOIQUE... et justement... A bien y réfléchir... Thierry Cohard NB : suite à l'intervention du Lapin, Zidane a été condamné par la FIFA à 3 matchs de suspension et une poignée de francs suisses d'amende. Que voilà une sanction amusante pour un retraité millionnaire !! C'est bien pour cela que le Lapin n'est pas totalement sûr d'avoir influencé la commission... Et pourtant le site du Lapin a des visiteurs suisses ! Pas de fumet sans pot au feu ! - le 29/12/2005 Dernière vidéo choc d'un otage français et ce message sibyllin : "La France doit cesser sa présence illégitime en Irak". Après le premier réflexe d'étonnement (c'est vrai, quoi ! on n'est pas en Irak, on ne soutient pas les américains dans leur dernière croisade - la dernière avant la prochaine, en Iran peut-être -, on s'est opposé, on l'a bien payé, etc.), il nous vient un doute : on N'EST pas en Irak, c'est sûr ; pas officiellement... Mais pourrait-on rester absent du théâtre du monde, vraiment ? Le pouvait-on ? Cette présence "illégitime" quelle peut-elle être ? ou quelle pourrait-elle être ? Encore une fois des tas de non-dits, non-dits d'état... possibles... Que l'Etat français cherche un tout petit peu dans ses papiers les moins en vue, s'il n'aurait pas, par quelque malheureux hasard, placé en sentinelles, plus ou moins agissantes, quelques barbouzes en Irak... Dont Bernard Planche, peut-être ou pas. La vie d'un homme, qu'il soit ou non un fonctionnaire de la DGSE, ne tient peut-être qu'à un mensonge d'Etat, candidement relayé par une presse d'Etat avec cette sorte d'incompréhension si forcée qu'elle en est ridicule ("on soupçonne les ravisseurs d'avoir d'autres revendications cachées" : allons bon ! pour le cambrioleur et ses complices, le propriétaire de la maison est toujours coupable d'avoir oublié ses somnifères...) ; mais la vie de cet homme ne tient peut-être aussi qu'à un peu d'honnêteté de la part d'un Etat, le nôtre, pris la main dans le sac, peut-être... S'étonner, s'offusquer, s'effaroucher si l'on est innocent est certainement louable, mais si l'on est coupable, ne serait-ce qu'un peu... Il n'y a pas de fumet sans pot au feu : remuons donc un peu la cuiller (pas de bois) pour voir ce qui attache au fond de la gamelle diplomatique. C'est mon conseil. On ne le suivra pas. Thierry Cohard R.T.L. sport : le ridicule ne tue pas ! Et c'est quelquefois bien dommage... - le 09/12/2005 Une bande de quoi ? surexcités lors du tirage du Mondial 2006, ce soir sur R.T.L. : on aurait dit, sans rien forcer, des gamins avinés, hystériques, ridicules ; des pleutres, des couards, des Tartarins incultes, des mioches comparant entre eux dans les vestiaires, des kikis tout petits en se rêvant adultes ! avec des blagues glauques de savons glissants à ramasser, là ! sous la douche des vestiaires... sans rien comprendre.Une troisième mi-temps de nains avant même un début de match ! Navrant ! Ce serait ça, le sport ? L'esprit sportif ? Le coq emblématique, la grandeur de la France : prier en tremblotant (grigris en mains, mantras) de n'affronter que des "vulgaires", des petits ? Et encore... oublieux d'un passé qui put être à certains douloureux : 2002, triste sort pour vos bleus favoris, tombant, de leurs chevilles et nombrils hypertrophiés, contre "des" qu'on disait de chétives équipes ! Mais au final des bleus, oui ! mais des bleus meurtris, des bleus à l'âme, des bluettes bien vexées d'avoir été pour vos mirettes un temps, et sans réserve aucune, des précieuses, quand elles ne furent en vérité que ridicules !? Mais l'esprit du Mondial, l'outsider séduisant, la belle et grande idée d'une compétition, noble et chevaleresque ; le plaisir de jouer, et l'espoir de gagner contre une équipe insigne, VOUS, vous n'en avez pas "le quart de la moitié du commencement d'une" idée ! "Car..." seul vous intéresse votre nombril énorme que vous aimez à caresser onanistiquement dans vos petits cercles d'amis, sans risque aucun et sans grandeur. Avez-vous, potentats du ballon rond péteux, jamais usé vraiment utilement les bancs
d'une quelconque école ? On vous aurait appris au moins ce vers insigne, qui donne à la
Conscience le brillant de l'Honneur : Ah ! se féliciter d'un tirage facile (en apparence seulement, souvenez-vous...) Ah ! se gausser des classements d'un jour, qui nous projetteraient jusqu'à la coupe, la finale que nous avons certainement déjà gagnée... sans rien jouer ! Perrette dans sa tête avait plus de jugeote que vous autres footeux de journaleux minables ! Et bien plus de grandeur dans son petit panier de touchante naïveté... (cf. La Fontaine : Perrette et le Pot au Lait). A ce jeu, le gros ours dont vous vendez la peau, peut paisiblement hiberner ! Ridicules Messieurs, vous êtes ridicules ! La Suisse, la Corée du Sud et le Togo nous sont de valeureux adversaires en puissance, puisqu'ils sont parvenus à ce degré de sélection, comme nous autres et même peut-être moins difficilement ; puisqu'à qu'à ce titre-là, ils ont leur place autant que nous. Et de surcroît ce sont, pour deux d'entre les trois, des cousins francophones amis... Ne les méprisez plus comme vous l'avez fait, ce soir entre deux verres ! Votre ombre vous effraie, vous voulez la lumière, mais ce n'est pas ainsi que vous l'allumerez... Soyez brillants, phalènes ! professionnels et objectifs ! Tiens ! comment s'étonner que l'équipe de France du ballon rondelet (mais non de l'ovalie) ne sache plus chanter en chœur la Marseillaise quand ses commentateurs ont cent fois moins d'honneur que n'en ont des radis !!! C'est dit ! et c'est bien dit ! hélas... Thierry Cohard Haro sur Sarko ! (ou la deuxième erreur des média bobos) - le 16/11/2005 Un sondage, à paraître demain, montre que plus des deux tiers des français approuvent l'action du Ministre de l'intérieur dans sa gestion du conflit des banlieues ! Sa cote de popularité progresse même de 11 points... Grosse surprise ? Car les média de s'étonner, de ne pas comprendre ou de faire mine de ne pas comprendre (c'est tellement plus simple !). Alors on taxe le ministre de calculateur intelligent, stratège machiavélique travaillant dans le sens de sa prochaine candidature à l'élection présidentielle de 2007 (cf. un des intervenants de l'émission de Pascale Clarc ce soir sur RTL). On met en avant la forte approbation de l'extrême droite bien sûr. On s'étonne que 40% des socialistes ne trouvent rien à redire à l'action de Sarkozy et on passe vite sur les 56% officiels de la motion Flamby qui auraient dû en toute logique, vue la position anti-Sarkozy dudit potentat socialiste, entraîner une majorité de mécontents de la politique sécuritaire du gouvernement. On explique facilement que la société française devient de plus en plus raciste. etc. Trop simple ! trop simple ! Il y a quelque chose de pourri au royaume des média... Comme un fossé terrible entre leur opinion et celle de la majorité de leurs lecteurs. Déjà en mai dernier, le OUI était gagnant, le résultat entendu avant même le vote, la campagne massive, le rouleau compresseur des média. Et patatras ! le 29 mai. Les français disent non à la constitution. Pas un petit non. Un vrai NON sans appel. Que croyez vous qu'ils firent, les média, pendant au moins 20 jours après les résultats... Ils trouvèrent des excuses (les français n'ont pas compris, se sont trompés de question), des boucs-émissaires (Fabius par exemple). Mais se remettre en cause ? Admettre que l'on n'a pas compris soi-même l'opinion du peuple français dans sa majorité ? Non, ça ne les a même pas effleuré... Aujourd'hui rebelote ! Après une campagne inique des média, - contre "la racaille" (et "le karcher" que l'on a unanimement trouvé opportun de ressortir de son vieux tiroir oublié pour attiser davantage les foudres des fauteurs de troubles des cités : même pas 1 % de ceux qui y habitent, rappelons-le) ; ajoutons au passage, la mièvre complaisance (ou mieux la démagogie) des média pour quelques centaines de casseurs qui avaient seulement trouvé le prétexte de s'offusquer et le moyen de passer à la télé sans pour autant devoir subir le casting et les "enseignements" de la Starac... J'affirme que ces individus-là ont affiché une susceptibilité d'illettrés ("fauteurs de troubles" ou "trublions" auraient eu le même effet que "racaille") : ils ont un vocabulaire de 200 mots dont 150 au moins ne sont pas dans le dictionnaire de l'académie française, qui pourtant fait tout ce qu'elle peut pour paraître jeune... J'affirme que les média les ont bêtement suivi pour faire la nique à Sarkozy ! - contre le couvre-feu dont on ne savait mesurer l'impact sans rappeler avec grand bruit qu'il a servi pendant les événements d'Algérie (on ne rappelle pas, que je sache, l'origine de la plupart des lois appliquées aujourd'hui, à savoir le code civil napoléonien... qui fut, même éclairé sur certains points, dictateur en son temps) ; - on a vilipendé le ministre de l'intérieur qui exprimait sa volonté d'expulser les immigrés délinquants, et pointé du doigt un soi-disant paradoxe avec ses déclarations contre la double peine : où y a-t-il paradoxe ? Expulser les délinquants d'origine étrangère (De Gaulle que l'on encense aujourd'hui aurait peut-être dit "la chienlit"), est une mesure qui protège dans le même temps ceux qui respectent les lois du pays qui les accueille et favorise leur intégration tandis que les trublions portent à l'évidence atteinte à l'image de l'immigration. N'oublions pas non plus la surenchère de chiffres de voitures brûlées qui faisaient toutes les unes des journaux (à l'exception - BRAVO !- de France 3), les images de policiers excédés et certes, sur ce cas précis mais sur ce cas seulement, excessivement violents, passés à 20H pour gonfler l'audimat ! (PPD comme les autres, c'est triste !) Campagne inique donc, d'une intelligentsia Bobo, pariso-parisienne, s'auto-congratulant dans de petits cocktails avec des ricanements de vierges et qui s'imagine, entre deux grands miroirs, avoir le grand pouvoir de dicter l'opinion. Le pouvoir du nombril c'est de la chair avariée, selon moi... C'est raté ! encore une fois, messieurs, mesdames les journalistes, revoyez vos copies ! retournez à l'école, y étudier Rousseau. Celui-ci vous expliquerait, même encore aujourd'hui, que la démocratie tient à un pacte républicain, un contrat social, par lequel la majorité des citoyens accepte de perdre un peu en liberté pour en gagner beaucoup. Que parce que des lois sont votées par les représentants du peuple, chacun a les mêmes droits, et les plus faibles aussi. Il vous dirait que tolérer, excuser ou absoudre ceux qui violent la loi, se fait au préjudice de tous les autres et mène irrémédiablement, si on ne les en empêche pas, à un état de jungle où la loi du plus fort est le seul "droit" qui vaille, c'est à dire la seule puissance qui soit efficace. Un faux droit. Tout le pouvoir dans une seule poignée. Ne vous étonnez pas des retours de bâtons qui ne manqueront pas bientôt de vous toucher. Car imbus du pouvoir que vous vous accordez dans vos petits cénacles hauts-perchés et distants, vous ne comprenez rien de ce que vit le peuple. Le peuple qui est sage, dans sa majorité, bien plus que vous, et (BRAVO !) en dépit de vous ! Le peuple qui a bien compris, sans peut-être même l'avoir lu, le message de Rousseau, parce qu'il sait que la loi le protège, si petit soit-il, et même si, parfois à tort mais le plus souvent à raison, elle lui tape un peu sur les doigts (je pense en particulier aux excès de vitesse). Média flatteurs des bas instincts, déconnectés de la réalité du peuple et par là-même de tout ce qui fait la grandeur des hommes dans une démocratie, réfléchissez sur cette deuxième leçon d'écoute et déontologique en quelques mois et par pitié, changez d'état d'esprit, ENFIN ! "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur !" Beaumarchais, Le Mariage de Figaro. Thierry Cohard
Réflexion du 2/9/2005 à propos de la "croissance sociale" de Villepin : C'est effarant comme les journalistes ont, dans l'ensemble (1), la mémoire courte et la pensée fade, en ces temps de disette financière et politique... "Je veux maintenant ouvrir la deuxième étape de mon action en la plaçant sous le signe de la croissance sociale", une "croissance qui profite à chacun" et "qui produise des emplois", a-t-il martelé, sur un ton solennel. (CR du Nouvel obs - 2/09/05 qui se contente d'une observation de premier degré, superficielle et non critique) Moi, en entendant cette atroce alliance de mots, je me suis malheureusement rappelé ce qu'avant le valet, "le maître" avait promis : "réduire la fracture sociale" en 95 ! Alors, j' suis tombé su' l' cul, m'sieur ! en découvrant les méthodes de la "nouvelle" chirurgie politique (en fait de nouveauté, cela fait quelques années depuis le "dualisme social" de Giscard...) Deux recettes bien simples : - qu'importe si la fracture n'a pas été réduite, - au contraire c'est mieux car la souffrance rend crédule -, on force la croissance au prix de l'excroissance, de la déformation. Qu'importe si la bête obtenue est immonde, un golem, créature de Frankenstein imposante mais de plaies et de bosses terrible ! puisqu'ils seront entrés dans l'Histoire des sciences po, les apprentis sorciers qui l'auront modelé, sans conscience et fourbu. Première recette. - si la pilule peut paraître trop amère, l'accompagner du magique adjectif "social(e)" : on peut ainsi faire avaler toute sorte d'incongruités comme "profit social", "libéralisme social", "capitalisme social", et pourquoi pas - un jour ou l'autre - "sacrifice social", "génocide social" etc. Deuxième recette. Désolé, Majestés Villepin, Chirac et Sarkozy, triumvirat viral de l'inique cinquième "république ~" française, mais je ne goûte pas votre nouvelle cuisine, pas plus que je ne suis dupe de vos astuces nombrilistes à courte vue... Désolé aussi, les ventres mous de gauche, la soi-disant "opposition" : les plats que vous servez, tartes à la crème fades, n'en sont pas moins amères puisqu'elles résultent d'un calcul de carriérisme personnel et écœurant. Dos à dos les nombrils ! Un nouveau 1789, ça vous dit quoi ?
(1) à l'exception de l'excellent Daniel Mermet auquel j'envoie ce mail et qui n'aura
certainement pas manqué de s'étonner aussi... Je l'envoie aussi à Marie-Jo Buffet. On
ne sait jamais. Au cas où une opposition enfin vraiment sociale et dénuée d'intérêt
personnel se réveillerait... Thierry Cohard Mail du 8/6/2005 à l'attention de la rédaction de France Inter " "Res Publica" reçoit, tous les mercredis, les acteurs de la vie politique, économique et sociale. Avec pour objectif d'analyser ce qui bouge dans la société et dans le monde ", avez-vous écrit en présentation de l’émission de Monsieur Pierre Le Marc…
Mais ce qui change c'est que ça ne change pas !!! Une observation : depuis le 29 mai, votre antenne comme tous les autres grands média, a été phagocytée par les tristes ténors du OUI. Ce soir encore, François Hollande ! Demain peut-être Raffarin ou VGE ou Jospin ou même Bolkestein ??? Où sont passés les Marie-George Buffet, Pierre Emanuelli, Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélanchon, et vous aurez remarqué que je ne parle pas des autres, de ceux du NON au fond à droite, dont l'absence ne me manque pas ! (A cet effet vous m'objecterez que je suis partial. Certes ! mais je ne suis pas journaliste et je ne revendique pas l'objectivité de mon propos...) Alors ? Rien n'aurait donc changé depuis le 29 mai ? La place politique serait donc toujours embouteillée par les mêmes vieux tacots de la politique politicienne, les enflés du nombril, les potentats du mandat-du-peuple-on-s’en-fout ? Ceux-là mêmes que l’on a vu capables au soir de la défaite du plébiscite, de pointer dans l’œil du voisin la poutre sans un doute, sans autocritique, et sans aucune honte avec la plus évidente mauvaise foi qui soit ! Votre invité de ce soir soutiendra encore sans ciller que " Non ! l’éviction de Fabius n’est pas une manœuvre stalinienne destinée à conserver avec les copains, mon petit boulot si gratifiant et lucratif que j’ai à moi ! ". Il vous affirmera, avec un beau regard de veau de lait de la Pentecôte, donc forcément béni, que non ! bien sûr ! il n’a aucune ambition personnelle pour 2007 ! Que ceci, que cela ! Ras le bol. Que les ténors du OUI soient toujours aussi libidineux et faux, est déjà bien assez lamentable. Que malgré le fort message anti-politique-libérale envoyé par le peuple français, un Président allégé (à 26% de matière noble) remplace sans se gêner un clown par deux de ses clones, pour appliquer la même politique libérale… Passe encore ! C’est la troisième fois qu’il nous fait le coup : on ne s’y habitue pas (loin de là, bientôt les 15%) mais on ne s’attendait pas à autre chose ! Mais que, vous-même, France Inter, grande radio du service public, continuiez comme si de rien n’était, l’inéquitable campagne d’avant le 29 mai (cf. la répartition des temps de parole hors gesticulations présidentielles), cela me navre profondément et m’énerve conséquemment ! Seule l’exception à ma connaissance, Monsieur Pierre Le Marc, que je crois être l’auteur d’une chronique dans laquelle il imagine que si le oui l’avait emporté, les positions et les actions des potentats auraient été strictement les mêmes. Si ce n’est pas de lui, c’est donc quelqu’un des siens, que je félicite pour, cette fois, une position non conventionnelle ! ! ! Alors SVP, faites, vous au moins, un petit examen de conscience et donnez la parole à ceux qui portent les espoirs d’une partie non négligeable des électeurs, n’en déplaise aux autres. Libérez les voix du NON de gauche et rendez-nous Marie-George Buffet, Pierre Emanuelli, Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélanchon… Thierry Cohard Remarque : Suite à ce mail (ou pas) Marie-George Buffet était l'invitée de Res Publica le mercredi 15 juin
ZE COUP DE GUEULE : à écouter (son témoin du spectacle enregistré par le compagnon Viking, autrement dit Ronan Brannellec, ingénieur du son de super grand talent au Quartz de Brest).
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- le 12/07/2006
