du Rififi chez Patachon

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texte et distribution
Photos 2006-2007
revue de presse 

 

La Bonne (Maud Brestesché) Mme Patachon (Lara Bienfait) La fille Patachon (Solène Pochon) Micheline Salsifis, la secrétaire (Marie Nédélec) La cousine Sophie (Amandine Omnes)

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L'Adjudant Bâton (Pierre-Yves de Damas) L'Inconnue (Delphine Morvan) Patachon (Brieuc Le Guern) Ki (Christophe Corre) Le gendarme Goudu (Adrien Capitaine)
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L'Hôtesse (Nolwenn Raguénès) La tante Mimi (Delphine Bronnec) Mémé (Tifenn Marrec) La tante Agathe (Sandrine Yvinec) Le Directeur du théâtre (Egan Artois)
La femme de ménage (Marlène Quiniou)

 

[...] Mes personnages sont petits et très maladroits. Ils se débattent dans des situations grand-guignolesques qui provoquent le rire. C’est tout. Ce n’est pas leur fonction qui est ridicule mais leur caractère et leurs petites faiblesses. Ils sont empêtrés dans une histoire simple. Ma bonne est espiègle et provocante comme une servante de Molière. Patachon est seulement très patachon dans sa vie et dans son travail : peu m’importait qu’il fût dans l’industrie de la lessive ou dans le commerce du bétail, sauf pour moi à jouer sur l’idée de laver son linge en famille. Si je confronte un juif alsacien et un Adolf Gebbels autrichien (mais sans "O"), c’est juste le prétexte à caricaturer les relations parfois délicates entre des histoires personnelles lors d’assemblées familiales ; les deux scènes du plan de table et le récit du repas désastreux m’ont aussi paru des motifs savoureux. Ma bourgeoise, madame Patachon est très bourgeoise. Ma blonde très blonde. Les mémés et les tatas très sourdes mettent les pieds dans le plat avec beaucoup d’innocence pour mon plus grand plaisir.

Quant aux deux gendarmes, ce pourrait tout aussi bien être des policiers, des inspecteurs ou des privés. Ils sont l’élément de résolution de la pièce, le moteur du troisième acte. Le comique vient de ce que ces personnages se sentent parfois un peu démunis face à ce monde bourgeois surfait. Ca les rend amusants et touchants. Du reste ils sont braves, utiles et, au final, efficaces. A part cela, ce n’est qu’affaire de style, travail sur les subtilités de la langue, jeux de mots et bien entendu mise en scène...

Il n’y a rien de plus.

Qu’on ne cherche pas dans ma pièce une quelconque critique sociale ni aucun propos révolutionnaire. La seule provocation que je revendique ici est… de provoquer le rire. J’ai aussi l’ambition de dépoussiérer le théâtre de papa, en introduisant dans le texte et dans la mise en scène, une part d’improvisation et la participation active du public. Je compte sur ces deux leviers pour ouvrir le rideau invisible qui sépare les spectateurs prostrés dans la salle, des acteurs et des personnages éblouissants sur scène.

Qu’on n’y voit rien de plus mais surtout rien de moins !

(extrait de la lettre au Capitaine de gendarmerie Alain Chalet)

Thierry Cohard

 

L'auteur mettant en scène (Thierry Cohard)

Fond sonore :
d'après "Huri Khan"
de Storm

Photos :
Yves Boulloc'h ©

 

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